mardi 30 octobre 2012

Les petites originalités

lacet défait mais costard quand meme
col applatis mais chemise quand meme
ordinateur fatigués mais excel quand meme

c'est tout ce qu'il me reste, mes petites originalités pour contenter mon besoins de sortir de la masse mais c'est une rebéllion ratée et ridicule je ne trompe que moi.

meme ma morale est a géométrie variable 

il va falloir que je choisisse qui je veux etre.

mercredi 17 octobre 2012


le monde glisse par ma fenêtre
l'espace s'envole par la porte
nuit d'été enflammée a penser aux envies
jouet d'hiver détrônés du summum de l'ennuis
par la facilitée de l'esprit a retenir l'attention
jouabilité extrême

la route absorbe car elle est immuable
le goudrons envahis car il est malicieux
le fer repose en paix au fond de l'abyme
l'électricité ouvre les portes a la voix

pas de jugement trop hâtif
sur le canif defend sa position
celle de l'orteil engloutis
par l'océans des voix macabres
celles que j'entend au fond de mon intestin
doux rêve brisé
plaisir chocolaté
boisson anisée 
délire retrouvé


réponse hâtive et sans intérêt des cases détruites au fond de la caverne d'acier qui détruit la libertés, qui renforce l'enfouissement du dé(s)(l)ir; partie de carte ratée.

lundi 15 octobre 2012

Anti pr0n


Toute ma vie j'ai balancée du liquide séminale sur un écran vitrés ou sur une feuille de papier

Toute ma vie j'ai refoulée les images de mon esprit

distance, absence, absence de désirs

l'image fabriquée m'a ôtée l'esprit

Seul le retour de ma pensée intime me permettra de retrouver mes rêves de retrouver ma naïveté perdue au profit du portefeuille des autres

La plastique induite pour les masses m'explose les sens il n'y a plus d'espoir pour que je pense.

mardi 2 octobre 2012

Sec



Sec, je suis sec, sans envies ni besoins, sans repères ni chagrins
L’émotion ne m'envahis plus, le désir ne m'effleure plus

Je suis indifférent à tout, à toi a nous a moi à vous

Les sentiments m'ont abandonnées même la douleur physique ne veut plus de moi seul le chagrin et le repli sur moi-même m'offre encore des sursauts de moi

Pourtant je n'ai rien vécu pour en arriver là, pas de grande maladie pas de drame familial pas de grand amour déçu en réalité ma vie n’a pas de relief.

Je ne dérange pas je ne fais pas de vague je suis terne je n'ose pas je ne pense même pas à essayer de me sortir de ce bourbier, et pourtant j'en avais des rêves !

Je me voyais génie connu et aimé de tous, j'aurais été un grand artiste dans mes premières bonnes années adulées de tous j'aurais sombré dans le stupre et la fornication aveuglé par la gloire et le besoin de combler le manque, mais juste avant de sombrer définitivement, un amour inespéré serait venu me sortir de mon cloaque je me serais remis sur pied et grâce à elle j'aurais trouvés un nouvel élan dans mon art.
Bien entendu cet amour ne pouvait être qu'éphémère elle serait morte après quelques années, en couche… et j'aurais définitivement perdu un bonheur à peine entrevus au moment où je comprenais que le paradis c’est l’autre, que faire l’amour c’est autre chose qu’un speedball j'aurais terminé la pièce maitresse de mon œuvre pleine d’émotions et de résurections.

je me serais retiré seul jusqu' au couchant de ma vie renonçant a tous mes principes fraichement appris, puis juste avant d’en finir j’aurais pris le temps de transmettre tout ce que je sais et d’obliger tout le monde a me baiser les pieds une dernière fois, juste pour les faires chier et tenter de gagner ma part d'éternité.

Au lieu de ça, j'entrevois aujourd'hui le désastre imminent de ma non-existence, il ne me reste plus qu'à aller au bout de la ligne droite; seul et plein de vide.